Des espaces minimaux, renfermant les usages nécessitant des aménagements fixes ou une plus grande intimité, sont empilés côté nord. Un espace ‘maximal’, contenant les autres fonctions, occupe le côté sud et permet une appropriation libre, ouverte à l’interprétation, à la transformation.
Deux gradins de bois, prolongeant la forme du site, occupent l’espace principal. Ils sont à la fois mobilier surdimensionné, agora, circulations, filtres, etc. Ils sont modifiables à trois degrés, du quotidien à l’exceptionnel. En partie haute ils permettent de profiter de la vue tout en demeurant en continuité physique et visuelle avec le sol, alors que dessous, l’espace est introverti et dense.
Explorant les contrastes, la qualité de la lumière et le contact avec l’extérieur, le concept s’inspire directement du contexte. Au premier abord, la différence entre formes naturelles formes construites est mise en évidence. Les liens étroits qui unissent l’architecture et la nature se tissent à travers des ambiances, des relations, des mimétismes, des matériaux.
Le site, une pente orientée au sud-ouest, était propice à la réalisation d’un projet combinant le potentiel des vues à celui du chauffage solaire passif. L’avancée du toit permet de contrôler efficacement toute surchauffe estivale. Le revêtement en cèdre de l’est provient des forêts de la région.